Un véritable carnage a eu lieu à Goma lors des affrontements pour le contrôle de cette ville par le M23 appuyé par l’armée rwandaise. À l’heure actuelle, les morgues sont débordées, pendant que l’opération de ramassage des corps sans vie continue.
Selon l’ONU, plus de 700 civils ont été tués en l’espace de seulement 4 jours avant le contrôle quasi total de cette ville par l’armée rwandaise. Ce chiffre est accompagné de plus de 2000 autres blessés de guerre.
Pour la coordinatrice d’urgence de Médecins sans frontières (MSF) à Goma, la ville est « plongée dans le chaos avec des centaines de blessés de guerre »
« Les équipes MSF ont réorienté une partie de leurs activités afin de répondre à des urgences telles que la prise en charge des blessés de guerre. Cette semaine, la situation a été très chaotique (…) MSF n’a plus qu’un petit stock de médicaments et a cessé pour l’instant d’intervenir dans ces camps, même si nous avons pu nous y rendre jeudi (…) », a fait remarquer Virginie Napolitano, dans un communiqué paru vendredi.
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Consulté ce dimanche 02 février 2025 par buniaactualite.cd, ce document relate la situation dramatique dans cette ville, où le décompte des corps continue encore. Carnage à Goma, les morgues débordées.
« Actuellement, la morgue de l’hôpital de Kyeshero déborde de corps, avec près de 40, dont la plupart ne sont pas identifiés. Nous sommes en discussion avec le ministère de la Santé pour essayer d’organiser des enterrements dignes pour ces personnes. Les morgues des autres hôpitaux de Goma sont aussi débordées. Nous savons aussi que le ramassage des corps n’est pas terminé, c’est un travail que la Croix-Rouge et la protection civile continuent de mener. Un bilan ne pourra être dressé que quand les affrontements et violences urbaines auront totalement cessé et que ce travail mené par la Croix-Rouge sera terminé », peut-on lire dans ledit communiqué.
Cette guerre d’agression rwandaise est condamnée par plusieurs dirigeants du monde et organisations internationales. Kinshasa se bat pour obtenir des sanctions sévères de la part de la communauté internationale contre le régime de Kigali.
Carnage à Goma, les morgues débordées. Avant l’annonce de l’ONU sur plusieurs centaines de morts, le gouvernement congolais avait alerté quelques jours plus tôt sur un véritable carnage dans cette ville volcanique par la rébellion du M23 et l’armée rwandaise.
Rédaction