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    Le président d’Ensemble pour la République se déclare candidat à la présidentielle pour les élections en République démocratique du Congo projetées en 2023. C’est sur deux médias français, dont RFI et France 24, qu’il a choisi pour faire cette annonce et briser ainsi son silence face à cette question cruciale.

    Moïse Katumbi a aussi, au cours de la même sortie médiatique, annoncé la rupture de ses relations politiques avec l’actuel président Tshisekedi, dont il juge le bilan de « chaotique ». Ainsi, il decide de quitter l’union sacrée.

    Le bilan du Président Tshisekedi est très mauvais, chaotique. J’ai donné des conseils en interne. J’ai proposé un cahier de charge qui n’a pas été considéré. J’ai dit au revoir à l’union sacrée. Je sais qu’il y a des gens qui vont nous quitter, mais nous allons continuer avec d’autres ”, a-t-il indiqué.

    S’agissant spécifiquement de sa candidature, il souligne qu’un congrès du parti sera organisé à Lubumbashi pour sa validation. Mais déjà, cet ancien gouverneur du grand Katanga pense qu’il est temps pour de devenir un « sauveur du peuple » qui souffre. Contrairement à Tshisekedi, il promet qu’il ne sera pas un président qui « pleurniche ».

    Je dois sauver un peuple en danger. Je vais être candidat, mais je dois faire avaliser ma candidature au congrès de notre parti le 19 à Lubumbashi. Je vais être candidat parce que j’ai une vision pour mon pays et j’ai un bilan quand j’étais gouverneur. Je vais être un président qui ne pleure pas, mais celui qui va trouver des solutions pour le pays ”, a-t-il indiqué.

    En 2019, les prises de position de Moïse Katumbi n’ont pas fait l’unanimité au sein de Lamuka, dont il assurait à l’époque la présidence tournante. Il avait eu à proposer une opposition exigeante mais « républicaine ». Une position ne remettant pas en cause l’élection de Felix Tshisekedi, à l’opposé de celle de Martin Fayulu.

    La rédaction

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