Archives

    La province de l’Ituri aura dans les tout prochains jours une raffinerie d’or qui sera installée par l’entreprise Équinoxe basée à Dubaï aux Émirats Arabes Unis.
    Un protocole d’accord a été signé ce lundi 22 juillet entre Jean Bamanisa Saidi, gouverneur de province et Yacoub Sidya, responsable de cette entreprise qui séjourne à Bunia.


    Dans un échange avec buniaactualite.com, ce dernier indique que son entreprise est prête à travailler en Ituri malgré la situation sécuritaire très encore fragile.

    « Le gouverneur nous a promis une bonne sécurité et nous allons travailler en collaboration avec la Sokimo, la société minière de Kilo-Moto, pour la construction de cette raffinerie. C’est un partenariat gagnant-gagnant avec la province » a-t-il confié.

     

    Le gouverneur de l’Ituri de son côté trouve nécessaire la réalisation de ce projet pour contribuer à l’économie de la province.

    « Il y a une grosse partie de l’économie qui passe dans l’or. Nous savons qu’il y a encore du travail à faire pour faire comprendre aux orpailleurs le bien fondé de la raffinerie. C’est de l’argent qui va rester dans l’économie iturienne mais aussi il y aura des produits d’autres provinces qui pourront passer par ici pour être raffinés » estime le Gouverneur Jean Bamanisa.


    La délégation des investisseurs, conduite par le ministre provincial des mines, Pierre-Claver Bedidjo, est allé visiter l’usine de production d’or de la Sokimo située à Nizi, à une trentaine de kilomètres au nord de Bunia.

     

    Sur place, des explications techniques sur le processus de production d’or ont été fournies mais aussi les difficultés auxquelles ils font face, ayant trait notamment à l’insufisance d’engins miniers, l’absence d’un service mécanique adéquat, des difficultés administratives lors de l’importation des intrants chimiques en provenance des pays voisins comme la Tanzanie et l’Ouganda,…

    « Si toutes les conditions sont réunies, nous sommes capables de produire entre 10 et 15 kilogrammes d’or chaque mois. Mais vues les difficultés techniques que nous connaissons actuellement, nous sommes entre 2 et 3 kilogrammes » explique Macair Lumaya, ingénieur civil en chimie industrielle à la Sokimo Nizi.


    Les investisseurs arabes ont promis appuyer cette usine pour augmenter sa production.

    En 2017, cette usine a été lancée avec un coût de plus de 5,3 millions de dollars mais depuis lors, elle peine à accroître sa capacité de production suite aux manque de financements suffisants.

     

    La Rédaction

    Leave A Reply

    error: Content is protected !!