Les présumés assaillants qui ont insécurisé le territoire de Djugu entre décembre 2017 et mars 2018 comparaissent de nouveau depuis ce mardi 27 août devant le tribunal militaire garnison de l’ituri en audience publique à la tribune officielle de la ville de Bunia,chef-lieu de la province de l’ituri.
Durant deux jours,le tribunal va procéder à la lecture des charges de ces présumés criminels.Pendant cette étape chacun est saisi des faits dont il est reproché.
Répartis en 19 groupes, ces prévenus sont accusés de plusieurs griefs dont notamment crimes contre l’humanité par meurtre, pillages, enlèvements, tortures, mutilations et viols. Ils sont également poursuivis pour attaques généralisées contre la population civile, incendies des maisons, terrorisme, désertion simple mais aussi la détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Plus ou moins 60 accusés ont été informés officiellement de leurs infractions, tandis que 10 autres le seront dans la prochaine audience.
Parmi eux, on retrouve des militaires accusés d’avoir commis des dérapages pendant les opérations menées contre ces assaillants dans le territoire de Djugu.
Selon Alain Kitamba, Président du tribunal militaire garnison de l’Ituri, sa juridiction pourra effectuer la semaine prochaine une descente en territoire de Djugu pour recueillir d’autres données sur place.
Le territoire de Djugu était le théâtre des atrocités entre décembre et mars dernier dont l »origine reste encore à établir .
La Rédaction