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    Depuis le début de la semaine en cours, les utilisateurs des téléphones portables connaissent d’énormes difficultés d’accès au service du réseau de télécommunication Vodacom en ville de Bunia, capitale provinciale de l’Ituri.

    Cette situation a occasionné un afflux inhabituel de plusieurs parmi ces utilisateurs vers le bureau de Vodacom pour fustiger l’interruption inexpliquée du service suite au recouvrement forcé de la taxe du registre des appareils mobiles RAM par l’autorité de régulation de la poste et télécommunications ARPTC.

    Interrogés à ce sujet, la plupart de ces personnes affirment ne pas comprendre l’utilité de cette taxe avant de la rejeter totalement.

    Contacté à ce sujet, la chargée de marketing de Vodacom en Ituri indique que RAM est un un service étatique qui travaille avec les maisons de télécommunication.

    “ RAM signifie Registre des appareils mobiles, c’est un service de l’autorité de régulation des postes et télécommunications ARPTC. Vu qu’il ne peut pas directement aller chez les abonnés, il passe par les partenaires qui sont les maisons de télécommunication pour ses prélèvements. Donc c’est une taxe pour financer les activités de RAM, soit par rapport au vol des téléphones ou aux téléphones contrefaits. Ce n’est pas Vodacom qui est entrain de prélever ” a expliqué Marie-France Lipembe.

    Selon la même source, les smartphones qui utilisent l’internet de 3 à 4 G seront facturés à 7 dollars par an répartis sur 6 mois. Du premier au 5e mois, l’abonné est facturé à 1.17$ et le 6e mois à 1.15$.

    M. Lipembe indique en outre que la campagne avait débutée depuis l’année dernière, sauf que les gens n’en tenaient pas compte et ne payaient pas non plus.

    “ Tout utilisateur de téléphone mobile est prié de se conformer à ce règlement ” a-t-elle conclu.

    La Rédaction

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