Les audiences publiques dans le procès contre les assaillants présumés ayant été à la base de violentes atrocités commises en territoire de Djugu entre décembre 2017 et avril 2018.
Pour ce lundi, la séance a été consacrée au plaidoirie des parties civiles ainsi qu’au réquisitoire du ministre public.
« Nous avons proposé au tribunal des peines allant de 10 ans de servitude pénale à la peine de mort. Ceci dépend des infractions de chacun d’entre eux. Ils y en a qui en ont 5, d’autres 2, d’autres 1 seule » a dit le Major Vicky Lopombo, auditeur près le tribunal militaire de garnison de l’Ituri qui mène le procès.
Ce mardi, les juges vont écouter la plaidoirie de la défense, ensuite une journée sera consacrée à la réplique et contre-réplique des parties avant que l’affaire soit prise en délibéré par le tribunal.
61 prévenus sont à la barre dans ce dossier, tous arrêtés par les forces de l’ordre pendant les opérations de ratissage contre les miliciens à la base des violences communautaires dans cette contrée.
Ils étaient au total 75 mais 14 parmi eux avaient décédé en prison avant leur jugement, des conditions carcérales déplorables auraient été à la base du drame.
Commencées en juillet 2018, ces audiences avaient été arrêtés suite à l’arrêt du financement de la Monusco.
Ce le mardi 20 août dernier que le procès a repris après plus d’une année sous la houlette du nouveau gouverneur de province, Jean Bamanisa Saidi, qui a redonné des moyens financiers à la justice militaire.
La Rédaction