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    Vue externe de la prison centrale de Bunia lors d’une tentation d’évasion des prisonniers
    Photo d’archive

    Depuis le début de cette nouvelle année 2020, la prison centrale de Bunia en Ituri a enregistré plus de 7 décès liés aux mauvaises conditions carcérales.

    Le dernier cas est survenu la nuit de dimanche à ce lundi, il s’agit d’un homme trouvé mort dans une toilette qui lui servait même de dortoir.

    Construite pour abriter seulement 200 pensionnaires, cette maison carcérale en compte actuellement plus de 1.300, une surpopulation qui est à la base de plusieurs cas de maladies.

    Les détenus sont également menacés par la famine, en fin d’année dernière, les responsables de la prison ont lancé un cri d’alarme affirmant qu’ils ne disposaient plus de suffisamment de stock pour couvrir les besoins en alimentation de tout ce monde.

    Plus de 60% des détenus n’ont jamais été jugés et la plupart d’entre eux ont été arrêtés pour des faits bénins, comme ce jeune homme âgé d’une vingtaine d’années qui a révélé à buniaactualite.com croupir en détention depuis plus de 8 mois pour avoir volé une « puce mémoire » servant à jouer de la musique chez le chef de son village en territoire de Djugu.

    Les infractions liées au viol sur mineur sont également légion dans cette prison et la majorité des détenus dénoncent le mensonge, l’acharnement et les règlements des comptes qui ont entouré leur arrestation, une complicité souvent établie entre les familles des victimes et les éléments de la police.

    La Rédaction

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