Une cinquantaine de cas d’accidents de la circulation routière ont été documentés en ville de Bunia et ses environs entre les mois de juillet et août 2024, selon un bilan officiel présenté à la presse.
Au total, 54 cas ont été enregistrés durant cette période, parmi lesquels 6 décès. Il y a eu également des blessés graves, dont le nombre s’évalue à 14, sans parler des dégâts matériels, rapporte le chargé de la sécurité publique au sein de la police de la circulation routière (PCR) à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
« On ne peut pas rouler à plus de 40 kilomètres à l’air dans les agglomérations », insiste Paulin Tandema de la PCR dans des propos recueillis par buniaactualite.cd. Il cite l’excès de vitesse et l’ivresse au volant parmi les principales causes de ces accidents.
Face à la modernisation de la ville où certaines artères sont asphaltées rendant la circulation fluide, certains conducteurs peinent encore à s’adapter aux signaux lumineux placés sur des axes chauds de Bunia, où la circulation est intense.
« Là où il y a des signaux lumineux, que les conducteurs puissent observer toutes les indications sur les signaux lumineux », rappelle M. Tandema qui souligne que « même s’il y a libre circulation, si un agent PCR vous interdit de passer, vous ne pouvez pas passer ».
La circulation devient de plus en plus intense dans la ville de Bunia. Avec l’avènement des taxis véhicules (bus), l’embouteillage semble prendre corps dans certains coins pendant des heures de pointe.
Ce lundi 02 septembre 2024, des élèves ont repris le chemin de l’école. Le mouvement deviendra encore important, d’où la vigilance des agents de la circulation routière en vue d’éviter la hausse des cas d’accidents.
Redaction