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    La situation que traversent des enfants déplacés victimes des conflits armés en Ituri demeure « préoccupante». A Bunia, chef-lieu de la province, c’est plus de 4.000 d’entre-eux qui manquent d’un système d’encadrement adéquat pour leur protection et épanouissement.

    Des sources sur place rapportent à buniaactualite.cd qu’un programme dénommé « Espace Sûr » avait été mis en place en 2018 par la Division provinciale des Affaires Sociales, avec l’appui de l’UNICEF, dans l’objectif d’encadrer les enfants déplacés victimes des conflits armés. Une cantine distribuait de la bouillie aux enfants et un espace pour leur divertissement était aménagé.

    Cependant, affirment les mêmes sources, le projet s’est vu brusquement fermé, ce qui a replongé ces derniers dans une vulnérabilité encore grave et augmenté leur nombre dans la rue à travers la ville de Bunia. Certains parents qui ne savent à quel saint se vouer, n’ont pas caché leur mécontentement.

    Auparavant, ces enfants passaient tout leur temps à nos côtés, nous qui sommes leurs parents. Mais dès lors qu’il y a eu fermeture de l’Espace Sûr et faute de leur occupation, ils se sont orientés en grand nombre dans la rue pour chercher un moyen de survie ”, s’est plaint l’un d’entre eux.

    Malgré des efforts du gouvernement congolais et des organisations humanitaires opérant en Ituri, la problématique de protection des enfants déplacés en ville de Bunia continue à se poser alors que ces derniers demeurent exposés à diverses formes de violations de leurs droits.

    Il sied de signaler que ces enfants déplacés se sont familiarisés avec la rue et constituent à coup sûr une bombe à retardement pour la sécurité dans cette partie du pays.

    Constant Same Bagalwa

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