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    À la suite du regain des violences en territoire de Djugu depuis le 16 septembre dernier, de nouvelles vagues de déplacements des populations sont enregistrées dans les camps de l’hôpital général et de l’Institut supérieur pédagogique, ISP Bunia.

    Les responsables de ces deux sites d’acceiil évaluent à plus de 100 ménages, faisant environ 300 personnes, en majorité des femmes et des enfants, le nombre de déplacés nouvellement accueillis.
    Ils proviennent pour la plupart des localités de Bule, Tsé et Tara, théâtre de récentes attaques des miliciens ainsi que des opérations de riposte lancées par l’armée.

    Plusieurs d’entre ces nouveaux arrivants affirment avoir passé des heures sans manger et indiquent qu’ils manquent des bâches plastiques pour se construire des abris, ainsi que des habits et ustensiles de cuisine.

    Le vice-gouverneur de province de l’Ituri, Pacifique Keta qui reconnaît cette situation, affirme que son gouvernement s’active avec l’appui des partenaires, afin de leur apporter l’assistance humanitaire dont ils ont besoin.

    Après quelques mois d’accalmie, les assaillants de Djugu ont repris avec des attaques ciblant principalement les positions de l’armée. Des dizaines de soldats loyalistes sont morts ainsi que des civils créant de nouveaux déplacements des populations en direction de Bunia la capitale provinciale pour les uns, et de l’Ouganda via le lac Albert pour les autres.

    En février-mars dernier, plus de 250.000 personnes ont fui leurs villages suite à ces violences et environ 250 autres ont perdu leur vie.

    La Rédaction

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