Le centre de recherches en maladies tropicales CRMT a obtenu l’engagement communautaire des autorités politico-administrative, religieuses, sanitaires et leaders d’opinions en faveur du projet des études comparant la sécurité et l’efficacité des doses annuelles ou semestrielles de la nouvelle molécule moxidectine à celles de l’ivermectine pour le traitement de l’onchocercose.
Celle-ci se présente comme une maladie qui attaque la peau et les yeux, causée par les vers filiaires.
Selon l’initiateur de ce projet, la maladie sévit dans le milieu rural et dans les zones proches des rivières.
Docteur Tony Ukety indique à buniaactualite.co que le traitement de masse se poursuit dans 36 zones de santé de l’Ituri, sauf dans celles d’Aru et Logo qui ne sont pas jusque-là là sous traitement.
Il explique cette situation par la stratégie de l’OMS avec son programme des années 1995 et 2015.
« Pour mener la campagne de lutte, les zones où il y avaient moins de maladies sont des zones hypo endémique. Ces entités n’étaient pas considérées prioritaires pour le traitement », a-t-il martelé.
Selon lui, pour éliminer cette maladie, la Moxidectine reste le seul outil. C’est pourquoi il plaide pour l’intensification de la campagne dans les zones non touchées les années passés.
« Il faut cependant la paix et la sécurité pour faciliter de bien faire les recherches sur terrain » insiste-t-il.
De leur côté, le ministre provincial de la santé représentant du gouverneur de province et le président de l’assemblée provinciale de l’Ituri ont appelé la population à la mobilisation pour la réussite de ce programme.
Patrick Karamura et Siméon Banga Tchombe ont encouragé le CRMT à arriver à un résultat positif, promettant leur accompagnement.
Signalons que cette mission de recherches va durer 36 Mois.
Constant Sam Bagalwa