C’est une panique générale qui règne depuis quelques heures dans certaines parties de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Les activités commerciales sont complètement paraylisées au marché central. Des boutiques, officines pharmaceutiques, magasins…sont tout simplement fermées.
Pour l’heure, ce sont des groupuscules de gens dont des motards qui sont visibles ça et là.
Des élèves dans la plupart des écoles de la ville au-delà de la partie sud ont été forcés à faire chemin retour.
“ On nous a dit de retourner. On nous dit qu’il y a des coups de feu ”, explique un élève rencontrer entrain de retourner prématurément de l’école.
Il est 12h03, des éléments de l’ordre dont des militaires FARDC de l’unité GR déployés sur terrain, tentent de disperser la foule à l’entrée du marché central en tirant des bombes à gaz lacrymogènes.
Quelques minutes plus tard, la foule qui attend voir de quoi il s’agit, se réorganise.
12h15, quelques coups de feu sont entendus sur le boulevard de Libération non loin du même marché central.
C’était avant que d’autres ne soient tirés en 12h23. En perte d’équilibre, un motard rate de finir sa course dans un caniveau. Heureusement, il a été sauvé de justesse.
Des éléments de l’ordre déployés sur terrain essayent de progresser pour éventuellement contenir un probablement débordement.
D’après des spéculations qui ont circulé plus tôt sur les réseaux sociaux, un groupe de jeunes voulait protester contre l’arrestation « arbitraire », tard dans la nuit du mercredi de Vicky Ngona, l’une des figures emblématiques de G5-A, une structure dite des « victimes des atrocités ».
Certaines alertes faisaient croire à une imminente attaque rebelle ciblant la ville de Bunia, une version non confirmée par plusieurs sources.
A l’heure actuelle, aucune source officielle ne s’est encore prononcée sur l’ensemble de cette situation semant la panique dans la ville.
Verite Johnson