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    Une officière de la police entrain d’enlever le sachet fumé sur la vitre d’un véhicule
    photo©Luc Malembe
    Tôt le matin de ce mercredi, la police de circulation routière s’est lancé dans la traque des véhicules à vitres fumées ou teintées soupçonnés d’entretenir l’insécurité par les autorités urbaines.

    « L’opération consiste uniquement à enlever le sachet fumé qui recouvre les vitres sans arrêter les véhicules, sauf ceux qui n’ont pas de plaques d’immatriculation » nous a confié le major Noé Limbe, commandant de la police de circulation routière à Bunia

    Pour sa part, le major Abeli Mwangu, porte-parole de la police en Ituri indique que cette opération va se poursuivre jusqu’à s’assurer que Bunia est débarrassé de ce genre de véhicules.
    « Le délai de 3 mois que nous avions donné pour que tous les détenteurs des véhicules se conforment à cette décision est arrivé à expiration. C’est hier que nous avons commencé à traquer les véhicules à vitres fumées ou sans plaque d’immatriculation. Ceci rentre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité » a-t-il déclaré.

    Les détenteurs des véhicules que nous avons interrogé, tout en comprenant cette démarche de la police, estiment cependant que ceci ne suffit pas pour mettre fin à l’insécurité.
    « Ils doivent bien faire leur travail, ce n’est pas les vitres teintées qui vont résoudre le problème sécuritaire » nous a laissé entendre l’un d’eux.

    D’autres dénoncent la partialité dans l’exécution de cette décision
    « La police arrête les uns, laisse les autres. Pourquoi deux poids deux mesures? » Se demande un usager de la route.
    A ce sujet, le colonel Prosper Zombo, commandant de la police ville de Bunia explique :
    « Il n’y a que les véhicules des officiels, notamment le Gouverneur de province, les ministres, le Maire de la ville ou les officiers supérieurs de l’armée et de la police qui sont épargnés »

    La Rédaction

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