Installée en ville de Bunia depuis 2008, la mutuelle d’épargne et de crédit au Congo, MECRÉ en sigle, compte à ce jour plus de 7.300 membres actifs en Ituri.
Depuis 14 ans, cette institution de microfinance est au service de la population de cette province, a indiqué son gérant principal.
Emmanuel Mabiri Moja s’est félicité d’avoir réussi à maintenir cette structure qui a portant connue beaucoup de problèmes dans d’autres parties du pays.
“Un véritable parcours de combattant”, a-t-il affirmé, ce qui a permis à la MECRE Bunia de devenir actuellement championne en microfinance dans la province de l’Ituri et de se doter de ses propres installations.
« Ce bâtiment est construit sur fonds propres, à hauteur de 250.000 dollars américains et si on y ajoute le coût du terrain, c’est un investissement de plus d’un million de dollars que notre mutuelle vient de réaliser sur fonds propres », a expliqué à buniaactualite.com M. Mabiri.
Il en a profité pour inviter la population à adhérer massivement à la MECRE qui a fait et continue à faire la fierté de l’Ituri.
« C’est la seule institution crédible, sérieuse et soucieuse du devoir de redevabilité, qui accompagne la population de Bunia » a-t-il lancé.
Le gouverneur militaire qui a pris part à cette cérémonie de coupure du ruban symbolique, s’est dit fier de voir la ville de Bunia aligner plusieurs initiatives de développement.
Le Lieutenant Général Luboya N’kashama a de l’occasion invité les gestionnaires de la MECRE à maintenir ce dynamisme pour porter encore plus haut cette œuvre.
« La ville de Bunia aligne dans l’actif de son patrimoine immobilier, ce joli bâtiment construit sur fonds propres, sans recours aux crédits tant en achat du terrain qu’en érection du bâtiment, ce qui témoigne du sérieux avec lequel le comité de gestion de la MECRE dirige cette mutuelle », a dit le patron de l’état de siège dans son mot de circonstance.
Une innovation que les bénéficiaires n’ont pas manqué de saluer tout en réitérant leur accompagnement.
Signalons que plusieurs institutions financières qui s’étaient installé à Bunia ces dernières années, n’ont pas pu s’imposer sur le marché en cause de la dégradation de la situation sécuritaire.
Constant Same Bagalwa