Les premières bourses d’études universitaires de la Fondation Okala, œuvrant dans le domaine de l’éducation des jeunes africains défavorisés ont été offertes ce mardi 13 avril 2021 à 3 jeunes de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri.
Deux étudiants en première année de graduat, l’un en Droit et l’autre en Économie de l’Université de Bunia UNIBU ainsi qu’un troisième de l’Université Shalom USB ont reçu une enveloppe leur permettant de payer en une fois les frais pour toute l’année académique.
La cérémonie “ sobre ” et “ discrète ” de remise de ce don s’est déroulée en présence du président de cette organisation, Jean Tobi Okala, un homme qui s’est engagé aider les jeunes africains, à réaliser leurs rêves par l’éducation et l’octroi des bourses d’excellence.
Un véritable ouf de soulagement pour Espérance Bofonda, l’une des bénéficiaires qui n’avait pas encore réussi à payer la première tranche de ses frais de scolarité.
“ Je restais à la maison depuis la rentrée, faute de moyens financiers. La Fondation Okala pour l’éducation m’a aidée à sortir de la maison pour reprendre le chemin de l’université ” a-t-elle reconnue.
Quant aux deux autres lauréats c’est leur rêve de devenir comptable, juriste, qu’ils ont vu prendre de l’envol.
Le président de cette fondation qui porte son nom, M. Okala, a demandé aux bénéficiaires d’être les ambassadeurs de son initiative et de profiter de cette opportunité unique pour aller de l’avant dans leur cursus académique.
Il leur a rappelé que pour l’année prochaine, ils devraient remplir les mêmes conditions que celles qui les ont rendus éligibles, notamment l’obtention d’une moyenne de 75% l’année scolaire précédente.
“ L’Afrique ne se développera pas tant que nos enfants et jeunes n’iront pas à l’école. Le meilleur héritage qu’un parent puisse laisser à sa progéniture n’est pas une maison ou une voiture, mais une tête bien pleine et bien faite à travers l’éducation. Aussi, ai-je décidé de m’investir dans l’éducation des jeunes et surtout des jeunes filles africaines pour leur éviter des mariages précoces ou forcés, des grossesses non désirées, bref, ces formes d’esclavage et d’exploitation qui ne disent pas leur nom et qui maintiennent les femmes africaines dans une condition sociale peu enviable ” a-t-il déclaré dans des propos recueillis par buniaactualite.com.
Notez que pour en savoir plus sur la Fondation Okala pour l’éducatio, il faut visiter son site web: www.okalasfoundation.org
Constant Same Bagalwa