Des journalistes des différents médias de la ville de Bunia ont pris part à deux journées de renforcement de capacité sur le code de déontologie et d’éthique et le journalisme sensible au conflit, une activité organisée par le collectif des radios communautaires et de proximité de l’Ituri CORACOPI en sigle le vendredi 27 et samedi 28 septembre 2024.
Elle permettra à ces derniers de produire à la communauté des informations fiables. À l’issue de ces deux journées, les chevaliers de la plume sont engagés à observer ce code qui régule leur métier, même vœu émis par Freddy Lorima, coordonnateur de CORACOPI.
Il pense par la même occasion que ces journées seront bénéfiques pour le public.
“La population gagne beaucoup […] Le journaliste ne cherche pas l’information pour lui, il cherche l’information pour la population, et c’est au sein de cette population qu’il retrouve quelquefois des problèmes qui méritent d’être élucidés“, a-t-il dit à buniaactualite.cd.
Une raison pour laquelle ils doivent être bien formés puisque “la population n’est pas dupe. Elle sait ce qui est, ce qui se passe et ce qui doit se faire“, a-t-il martelé.
Satisfaits, les participants ont estimé qu’à l’issue de ces journées non seulement des journalistes mais également des organes de presse s’engageront pour éradiquer certains fléaux qui écument leur secteur.
“Cet atelier rehausse le niveau de la presse en Ituri, elle nous rappelle l’importance d’observer avec rigueur le code de déontologie et d’éthique du journaliste congolais. Nombreux sont ceux qui exercent ce métier avec des insuffisances. Il y a ceux qui travaillent sans contrat de travail, avec de sélection qui ne respectent pas les normes“, dit Elias Lwayivweka, l’un d’entre ces participants.
Dans l’un de ses enseignements, Immaculée Vay, formatrice au CORACOPI, invite les chevaliers de la plume à produire des programmes qui édifient la population pour la recherche de la paix.
Le métier de journalisme comme tout autre répond à certaines normes que le journaliste est appelé à respecter pour bien accomplir ses tâches. Ce genre d’activité devient un moyen de rappel de ces règles qui peuvent constamment être entravées au regard des certaines réalités qui entravent le bon fonctionnement de la presse.
Afoyogira Uyergiu