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    La consommation des boissons fortement alcoolisées et du chanvre à fumer par des jeunes de Bunia, Mambasa, Irumu, pour ne pas dire en province de l’Ituri, constitue une autre bombe à retardement en matière de banditisme et d’insécurité.

    Cette pratique inquiète au degré suprême le parlement des jeunes de l’Ituri. Dans une sortie médiatique ce lundi 23 décembre 2024, son président déplore le fait que les vendeurs sont en grande partie certains hommes en uniforme ou mieux certains militaires et/ou policiers sans pourtant malheureusement être inquiétés par leur hiérarchie.

    « Nous sommes en train d’alerter l’opinion sur la montée en puissance de la vente des boissons fortement alcoolisées et la vente de chanvre parmi les jeunes. Ce qui étonne, ce sont ceux-là qui devraient en principe combattre ce fléau et qui sont entrain de leur vendre », déplore Gloire Ibrahim Abasi, président du parlement des jeunes de l’Ituri dans des propos recueillis exclusivement par buniaactualite.cd.

    Suite à l’activisme des groupes armés contre lesquels les jeunes peuvent être utiles en adhérant aux forces de défense et de sécurité, Gloire Abasi tire la sonnette d’alarme et invite la justice à tous les niveaux à se pencher sur ce fléau pour démolir ces maisons de vente de chanvre et de boissons fortement alcoolisées et impropres à la consommation pour un futur ambitieux de la jeunesse.

    « À nos autorités compétentes, au maire de la ville, au commandant de la 32ᵉ région militaire, au commandant ville de la PNC, à l’auditorat militaire,… d’instruire les services habilités à combattre ce fléau, de passer immédiatement à l’arrestation de tous ceux-là qui continuent à vendre des boissons fortement alcoolisées, du chanvre, n’en parlons même pas, sur l’ensemble de l’Ituri, cela laisse à désirer », chute-t-il.

    L’armée, à travers son communicateur le lieutenant Jules Ngongo, qui ne rejette pas l’hypothèse des brebis égarées au sein de ce service de l’État, promet d’investiguer pour établir les responsabilités puis punir ceux qui font, effectivement, et qui contribuent à la commercialisation de ces stupéfiants.

    Pas plutard que le 25 novembre dernier lors de la plénière consacrée à la rentrée judiciaire, la procureure générale près la Cour d’appel de l’Ituri avait promis son implication personnelle dans l’éradication de ce fléau.

    Nickson Manzekele

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