Au total, 150 enfants vulnérables ont bénéficié d’un système éducatif informel pendant environ deux mois en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Ce volet de l’enseignement a été rendu possible grâce au soutien financier de l’UNICEF, dans un projet exécuté par la Division Genre, Famille et Enfant de l’Ituri au bénéfice des enfants du site de déplacés de Kingoze.
« La division avait constaté que de nombreux enfants déplacés avaient pour habitude de vagabonder en ville faute d’occupation. Nous avons songé à procédé à l’encadrement de ces enfants. C’est pourquoi nous avons choisi au moins 150 enfants du degré moyen et terminal », a expliqué madame Alphosine.
Pour elle, l’idéal serait « d’ouvrir une école formelle dans le site pour que tous les enfants qui n’ont pas la chance d’aller à l’école puissent bénéficier des études sur place », a-t-elle plaidé.
Selon la chargée de communication à l’UNICEF Bunia, les besoins pour les enfants sont énormes, mais les moyens sont limités.
« Nous avons accompagné la division en vue de pouvoir venir en aide à ces enfants là. Évidemment ils sont tellement nombreux, mais les ressources sont limitées. On ne manquera, si jamais il y a une autre occasion de venir en aide à ces enfants, qui ont grandement besoin d’assistance », a rassuré madame Cynthia Kanyere.
Par rapport à la continuité de ces activités, les enfants bénéficiaires, les enseignants ainsi que le responsable dudit ont plaidé pour la « pérennisation de ces actions en rendant un caractère continuel à ces séances ».
Par ailleurs, au courant de la même période, une autre série d’activités a été organisée.
« La sensibilisation sur les pratiques familles essentielles (lavage des mains, utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide, allaitement maternel pendant les 6 premiers mois, etc). Les U-reporter ont sensibilisé dans 320 ménages de déplacés. Ils ont également sensibilisé sur les droits de l’enfant », a précisé la représentante de la division genre.
Depuis le début des atrocités en territoire de Djugu, de nombreuses familles se sont déplacées vers la ville de Bunia. Au site de déplacés de Kingoze, plusieurs enfants n’ont pas accès à l’éducation et manque d’occupation. Certains parmi eux se retrouvent dans les rues de la ville entrain de quémander.
La rédaction