La recrudescence de la criminalité urbaine, observée ces derniers temps dans la ville de Bukavu, inquiète la Nouvelle Dynamique de la société civile du Sud-Kivu.
Dans une dépêche parvenue ce vendredi 30 août 2024 à buniaactualite.cd, cette structure citoyenne dénonce « avec la dernière énergie l’insécurité devenue monnaie courante dans les trois communes de la ville de Bukavu ».
La NDSCI cite le cas de ramassage des corps sans vie et des attaques de paisibles citoyens par les bandits non autrement identifiés. Le cas le plus récent est du corps sans vie de Monsieur Baguma Made, habitant de l’avenue Georges de Four dans le quartier Nkafu.
Le corps de celui-ci a été retrouvé dans son quartier non loin du monument de la place de l’indépendance en commune Kadutu en date du mercredi 27 août 2024.
Dans la commune de Bagira, un autre corps sans vie d’un homme d’environ 40 ans originaire de Mumosho a été découvert à quelques mètres du marché central de Bagira.
À ceci s’ajoutent des cas d’attaques nocturnes signalés à Bagira, par exemple celui d’un acteur de la société civile NDSCI connu sous le nom de Bertin Kitwembili, directeur au complexe scolaire Saint Fidèle et habitant au quartier Mulambula, qui a été attaqué la nuit avec des hommes non autrement identifiés.
Pour juguler l’insécurité : la NDSCI plaide pour le renforcement des dispositifs sécuritaires dans tous les 20 quartiers de la ville de Bukavu et dans les 8 territoires de la province du Sud-Kivu.
Elle demande au ministère ayant en charge l’intérieur et la sécurité de diligenter des enquêtes sérieuses pour que les auteurs des actes de criminalité soient recherchés, attrapés et déférés devant les instances juridictionnelles afin de subir la rigueur de la loi. Ensuite, elle plaide également pour l’organisation des patrouilles mixtes dans les trois communes et pour l’installation des lampadaires dans les coins les plus noirs de la ville de Bukavu.
Enfin, la NDSCI demande aux habitants de la ville de Bukavu de dénoncer tout mouvement suspect en collaborant avec les services de sécurité, à savoir l’ANR et la Police nationale congolaise, rapporte Monsieur Wilfried Habamungu, porte-parole de cette structure citoyenne.
Rédaction