Après Rehema Plazza le 21 juillet, le chantre Enock Bahwere a retrouvé la scène ce dimanche 11 août 2024. Véritable messager de la foi, apportant un message d’espoir, de louange, le fils de l’Ituri a encore marqué les esprits ce dimanche.
Dans un stade de l’espace Vert Epo Ville, ouvert à tout le monde, se tenait la soirée Bozindo Time (le temps de profondeur). Une première à Bunia, chef-lieu de la province des parents d’Enock Bahwere.
Chrétien ou pas, dès 14 heures locales, les spectateurs commencent à signer de leur présence à Epo Ville. Nombreux sont assoiffés de la bonne nouvelle et de la prestation de la tête d’affiche. Sur place, des tantes sont installées avec des places assises. La soirée peut commencer !
L’expérience est transcendantale. Et ça, Nana Miriam Pituwa l’avait compris. Avec son groupe, elle plonge déjà le public dans un état d’adoration profonde. Sa voix puissante, émotionnelle touche les âmes et élève les esprits. Il est 16 heures locales.
“N’attendez pas seulement que le frère Enock monte ici pour prier “, lance-t-elle aux spectateurs. L’ambiance change de dimension.
Chemin fluide, avec une passion indéniable pour Dieu, le fils Iturien Enock Bahwere, habillé tout blanc, monte sur la scène. « Ceci n’est pas un concert, mais un culte », il enchaîne des adorations imprégnées d’amour, de foi, de gratitude envers Dieu. Il est temps pour chacun de se connecter avec sa propre spiritualité. Frère Rodriguez qui conduit le culte fait appel à tous les pasteurs présents. Sur la scène, ils prient pour le frère Bahwere. Dans la foulée intervient la ventre des flashs contenant les chansons de cet ouvrier de l’église La Compassion.
Il est venu libérer les captifs
Bozindo Time est une soirée d’adoration profonde et d’évangélisation qui a pour but de rapprocher davantage de Dieu. Un moment spécial de prédication de la bonne nouvelle pour l’édification et le salut des âmes. Une mission concrétisée par l’évangéliste Chris Anderson venu de Kinshasa. « Il est venu libérer les captifs », est le thème de sa prédication.
” Nous sommes venus rencontrer Jésus. On bénit Dieu pour les âmes gagnées, les malades guéris, les gens restaurés. C’était le temps d’adoration, de guérison “, mentionne Enock à buniaactialite.cd.
Devant la scène se poursuivent les prières pour ceux qui donnent leur vie à Jésus, pour les malades pendant que Bahwere revient sur la scène.
” Dieu des signes et des prodiges, Adonai, Dieu mystique et terrible “, il interprète “À ciel ouvert “, sa dernière chanson sortie début juin 2024.
Il est hors de question, le moment de prière intense. C’est le moment de communion où les spectateurs se sentent connectés aux uns, aux autres et à Dieu. Ils chantent à l’unisson : « Le temps de miracle, lelooo (aujourd’hui), le temps de guérison, leloo. » Il est pourtant 19h02, mais la soirée de louange et d’adoration se poursuit.
La musique : cette nourriture de l’âme et de l’esprit dicte le rythme. Nana Miriam, aussi danseuse qu’elle pense être, revient sur scène sur appel de son frère. Dans une ambiance électrique, dansante, la mère de ses deux artistes monte sur la piste. Elle exhibe aussi ses pas de danse .
“Oh gloire à Jésus. Il a fait au-delà de ce que nous lui avons demandé. Une très grande réussite. Des vies changées, de délivrance (…) Que Dieu bénisse le frère Enock Bahwere, pas parce que c’est mon frère, mais à cause de ce que Dieu a mis en lui”, gratifie Nana Miriam Pituwa.
Après le concert caritatif et la soirée d’adoration et d’évangélisation, le frère Enock Bahwere va clôturer sa mission et ses séjours à Bunia ce mardi par une formation des chantres, notamment sur la conduite du culte, comment réussir et amplifier son ministère de chantre dans la sphère internationale au 21e siècle.
Verite Johnson