À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, en plus de la criminalité urbaine, les accidents de la route se présentent comme une autre forme de tragédie. Entre janvier et juin 2024, la police a documenté 21 décès, 132 blessés graves, ainsi que plusieurs dégâts matériels.
Au total, 380 cas d’accidents ont été enregistrés. Ces statistiques ont été fournies ce jeudi 18 juillet par le chargé de la sécurité publique de la Police de circulation routière, le sous-commissaire principal Paulin Tandema dans une interview accordée à la rédaction de buniaatualite.cd.
D’après lui, l’excès de vitesse, le non-respect des règles de priorité, la conduite en état d’ébriété et les distractions au volant sont évoqués parmi les causes des accidents.
“ Mauvais croisement, imprudence au volant, non-respect de sens giratoire, non-respect de distance entre deux engins, défaillance technique, fausse manœuvre, excès de vitesse, mauvais dépassement, non-respect de la place sur la chaussée et mauvais chargement”, a expliqué brièvement le chargé de la sécurité routière.
Par ailleurs, pour faire face à cette situation, il demande à tous les usagers des engins roulants de suivre des cours d’auto-école afin de devenir des conducteurs responsables et compétents.
“Avant de conduire, il est nécessaire de suivre une formation dans une auto-école. Que ce soit une voiture ou une moto, ce sont des engins roulants en mouvement sur la voie publique, pouvant causer des accidents à tout moment. Ensuite, il existe des lois sur la circulation routière. Ces lois sont bien enseignées dans les auto-écoles. Il vous suffit de fréquenter cette école, et une fois diplômé, vous serez un conducteur professionnel”, a-t-il ajouté.
En respectant les règles établies et en adoptant des comportements responsables, nous contribuons tous à rendre nos routes plus sûres pour chacun, pensent des observateurs.
L’engagement collectif à promouvoir une culture de la sécurité routière à Bunia, afin de protéger la vie et l’intégrité de tous les usagers de la route reste une nécessité.
Jonathan Bavonga