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    Le bourgmestre de la commune de Bulongo, dans le secteur de Ruwenzori, en territoire de Beni salue le « travail remarquable » de la Monusco dans la stabilisation de cette partie du Nord-Kivu, jadis victime de l’insécurité quasi permanente.

    Il l’a indiqué ce vendredi 27 septembre 2024 à Kylia, à vingt-cinq kilomètres de la ville de Beni, où la MONUSCO a organisé un échange avec les autorités politico-administratives, militaires, policières ainsi que les membres du comité local de protection.

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    Pour Jean-Paul Katembo, « Loin d’être indexée du mal, pour nous, la MONUSCO, ça a été un salut. Elle est un jour venue à la rescousse de nous tous ; les exemples sont éloquents ; les opérations menées par la MONUSCO dans notre entité sont éloquentes. »

    La rencontre organisée par la Monusco ce vendredi était pour évaluer ensemble la situation sécuritaire dans cette localité où la vie a repris presque normalement. La menace des ADF n’a peut-être pas complètement disparu, mais elle est contenue et même éloignée du centre de la localité ; au point que les populations arrivent désormais dans la profondeur de leurs champs, fait remarquer une dépêche de la Monusco Beni.

    « Aujourd’hui, la situation sécuritaire est calme, sauf imprévu. La commune de Bulongo a recouvré son accalmie. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de retour de la population qui était à 90 %, partie maintenant, elle rentre progressivement. Certainement, tout cela, c’est suite à une franche collaboration que nous avons eu à mettre en place avec les structures de la société civile, les FARDC, la police avec l’appui de notre partenaire de la MONUSO qui ne cessait de venir vers nous, à tout moment, nous appuyer à travers nos requêtes qui étaient de nature à chercher comment on peut aller trop loin vers la sécurisation de notre entité… », a souligné le bourgmestre Katembo.

    Selon cette autorité communale, en quatre ans, son entité a enregistré une vingtaine d’attaques perpétrées dans la région par la rébellion ADF, et plus de 200 civils tués. Jean-Paul Katembo affirme que 90 à 95 % de la population de son entité avait fui la commune.

    Aujourd’hui, son sourire est revenu, tout comme la paix dans la région. Et parmi les principaux acteurs de cette paix retrouvée, figurent les casques bleus de la MONUSCO.

    « Notre relation est vraiment très étroite avec la MONUSCO. Chez nous à Bulongo, la MONUSCO est la bienvenue… », a laissé entendre M. Katembo.

    Verite Johnson

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