Les attaques perpétrées contre des civils par des groupes armés se sont poursuivies dans deux provinces en proie aux conflits dans l’Est de la République démocratique du Congo, depuis que le gouvernement a imposé l’état de siège en mai 2021, a déclaré Human Rights Watch.

Entre le 6 mai, jour de l’entrée en vigueur de cette mesure et le 10 septembre, divers groupes armés, dont certains restent non-identifiés, ont tué au moins 672 civils a indiqué cette organisation américaine de défense des droits de l’homme dans un rapport consulté par buniaactualite.com

Human Rights Watch qui cite le Baromètre sécuritaire du Kivu, accuse en outre les forces de sécurité congolaises d’avoir également tué 67 civils, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
 
« Si le gouvernement congolais reconnaît la nécessité de sécuriser davantage les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, l’imposition de l’état de siège n’a pas permis d’y parvenir. Bien que le gouvernement s’efforce de dépeindre ses actions en succès militaires, bon nombre d’habitants de l’est de la RD Congo vivent toujours dans la peur constante du prochain massacre. » affirme Thomas Fessy, chercheur principal sur la RD Congo à Human Rights Watch.

La Rédaction

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