Assassinat de 4 civils à Bunia : le député Gratien Iracan tacle la « passivité » l’état de siège
Des réactions fusent de partout après le meurtre des quatre négociants d’or par des hommes armés jusqu’à présent non encore identifiés le dimanche 07 juillet à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
C’est au tour maintenant de Gratien Iracan de Saint-Nicolas, député national élu de la ville de Bunia, de déplorer la passivité de l’administration militaire de l’Ituri sous état de siège après la tuerie de ces personnes. Dans son communiqué rendu public le lundi 08 juillet, dont une copie est parvenue à la rédaction de buniaactualite.cd, cet élu de la circonscription électorale de Bunia ville a indiqué que le gouvernement de la République est incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens malgré l’état de siège en province de l’Ituri.
« Il est inadmissible qu’un groupe de criminels puisse circuler paisiblement dans la ville de Bunia sans être inquiété par les forces de sécurité. Le gouvernement de la République incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens malgré l’état de siège en province de l’Ituri », a laissé entendre cet élu de Bunia.
Il exige par ailleurs, une enquête le plus vite possible par le gouvernement pour éviter toute confusion. Il promet de suivre l’évolution des enquêtes à travers ses avocats et les organisations des droits humains.
« J’exige qu’une enquête soit diligentée le plus vite possible par le gouvernement pour éviter toute confusion. Je vais suivre personnellement l’évolution de l’enquête à travers mes avocats et les organisations des droits humains », a-t-il rassuré.
Il est aussi à noter que ce crime odieux n’a rien à voir avec le climat malsain qui a régné entre les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, où des acteurs invisibles à l’opinion, ont cherché à manipuler les communautés à travers des montages vidéos et audio dans le but de soulever la masse, poursuit ce député dans un communiqué.
La province de l’Ituri vit actuellement une situation difficile où des communautés s’affrontent. Malgré les messages de cohabitation pacifique véhiculés par les leaders communautaires.
Jonathan Bavonga