Réunis en assemblée générale extraordinaire le dimanche 25 octobre 2020, les enseignants du territoire d’Aru maintiennent leur mouvement de grève malgré l’appel lancé par ministre provincial de l’EPST en Ituri, demandant aux professionnels de la craie de reprendre avec les cours.
A l’issue de cette rencontre, la synergie des syndicats des enseignants du territoire d’Aru dit constater qu’une partie des N.U( enseignants nouvelles unités) sera payée en octobre notamment ceux de certaines écoles primaires et non ceux de la maternelle ni du secondaire.
Par ailleurs, les zones salariales ne sont pas supprimées, alors que le président de l’association nationale des parents d’élèves ANAPECO dans cette entité a exprimé leur bonne volonté de vouloir prendre en charge les enseignants.
« Les enseignants décident de ne pas regagner les écoles pour enseigner » affirme un communiqué rendu public et dont buniaactualite.com a reçu copie.
Cependant, pour faciliter le contrôle physique du SECOPE pendant ce temps, le président ANAPECO/ARU avec les comités des parents d’élèves sont priés d’organiser des assemblées pour définir les modalités de la prise en charge des enseignants par les parents.
Le même communiqué prévoit l’organisation d’une autre assemblée extraordinaire après la paie du mois d’octobre par la Rawbank et la Caritas, en vue d’évaluer la situation pour une nouvelle prise de position.
Pourtant, le Directeur provincial du SECOPE, qui promet un contrôle des enseignants payés en octobre 2020, menace de déclarer « fictifs » tous ceux qui ne seront pas trouvés à leurs postes de travail.
Ainsi donc, un bras-de-fer est engagé entre les syndicats des enseignants et leur hiérarchie.
JC Cazuar Enga