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    Dans une lettre adressée ce jeudi 24 mars 2022 à l’administrateur policier du territoire d’Aru, les forces vives de la chefferie de Zaki manifestent leur indignation face à une probable installation d’un auditorat militaire à Ariwara.

    Dans cette correspondance consultée par buniaactualite.com, les forces vives font savoir à l’autorité territoriale les rumeurs qui circulent faisant état du projet de la mise en place de cette institution judiciaire sans que l’autorité locale ne soit consultée. Un local serait même entrain d’être aménagé pour abriter les bureaux.

    « Nous ne voyons pas la nécessité de ladite structure dans notre entité pour le moment. Nous estimons qu’en matière de sécurité, c’est plutôt la suppression des barrières militaires à travers la chefferie qui est une nécessité telle que promise par le Gouverneur militaire lors de son passage à Ariwara » peut-on lire dans ce document signé par Antoine Mopepe Agamile, coordonnateur de la société civile locale.

    Et de poursuivre:

    « Nous saisissons cette occasion pour signifier que la population de la chefferie des Zaki et particulièrement d’Ariwara est très inquiète du retour de certains présumés criminels, parmi lesquels le responsable de Yika Mpiko, la femme ougandaise voleuse de l’arme d’un militaire FARDC et Monsieur Sandy un sujet ougandais, pourtant les conditions de leur libération restent obscures et nécessitent des explications très claires et convaincantes ».

    Pour cette structure citoyenne, la même inquiétante entoure l’évasion enregistrée à l’auditorat militaire d’Aru où certains présumés égorgeurs ont pris fuite, ce qui fait craindre des représailles.

    La même correspondance signée par une dizaine des membres de la société civile interpelle l’autorité territoriale face à l’absence de la justice, la multiplicité des cas de justice populaire, ce qui risque de prendre de l’ampleur.

    Jean Chrys Cazuar Enga

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