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    La société civile de la chefferie de Kaliko-Omi dans le territoire d’Aru en province de l’Ituri se dit « inquiète » du récent passage clandestin des autorités du territoire voisin de Faradje en provenance du Haut-Uele, inspectant la chute de Gbugbu.

    Pour Emmanuel Matata, président de cette structure citoyenne, la visite officieuse et brusque de ces autorités pourrait encore créer la résurgence de la tension qui s’est observée l’année dernière.

    Nous venons présenter notre inquiétude par rapport au passage des autorités politico-admnistrativesdu territoire de Faradje du côté Haut-Uele justement au village Gbugbu, où l’année dernière il s’était passé un incident entre les deux communautés Kaliko-Omi et celle de Logo-Lolia où les gens se sont entretués (….) ”, rappelle-t-il dans des propos recueillis par buniaactualite.cd

    Pendant que la population s’emprunte à vivre pacifiquement, tout en cherchant à oublier tous ce qui s’est passé, et voilà quand nous voyons de présence comme ça sans pourtant être informés du côté Ituri, c’est ce qui inquiète ”, regrette-t-il.

    Par ailleurs, monsieur Emmanuel Matata demande aux autorités compétentes de mener des investigations sur ce dossier car la population n’est pas encore bien éclairée et vit dans la crainte.

    De son côté, l’administration policier du territoire d’Aru confirme également l’information. L’autorité territoriale renseigne qu’il a demandé à son homologue de Faradje de s’informer auprès de sa hiérarchie pour éviter des « problèmes ».

    A l’heure actuelle, nous n’avons pas réussi à joindre l’administrateur du territoire de Faradje pour recueillir sa version de fait.

    En 2022, pour rappel, d’importants dégâts humains et matériels ont été enregistrés autour de la question des limites entre la chefferie de Kaliko-Omi (Ituri) à celle de Faradje (Haut-Uele).

    Joseph Berocan

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