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    La police de crime économique dans le territoire d’Aru en province de l’Ituri est en pleine action ces derniers. Après une série de contrôles minutieux dans des boutiques et pharmacies de cette partie de la République démocratique du Congo frontalière avec l’Ouganda et le Sud Soudan, elle a procédé à l’incinération des produits périmés y découverts. 

    L’incinération s’est déroulée le lundi 25 novembre 2024 à Ariwara, centre commercial de la chefferie de Zaki dans le territoire d’Aru, après vraisemblablement un contrôle systématique dans les maisons de commerces.

    « Cette étape intervient dans le but de décourager la vente des produits pharmaceutiques déjà expirés pour épargner la population. Les gens n’ont pas la bonne foi, ils vendent aux gens des produits déjà expirés », a fait savoir Jean Lungumba Lutula, l’un des répondants dudit service spécialisé de la Police.

    Condamnant déjà cette attitude de certains opérateurs économiques qui procèdent à la vente des produits périmés, il encourage cependant la population à la vérification des dates de la durée de chaque produit avant toute consommation.

    « La vie humaine est sacrée, même dans les officines pharmaceutiques, nous devons bien vérifier les dates des articles. C’est un crime sanitaire qui est condamnable. Nous avons récupéré un long important de produits pharmaceutiques, des boissons sucrées, des cubes magiques, des ojas, les boîtes en conserve. Comme des tomates, des sardines, les boissons, des canettes, des cigarettes (…) », a-t-il insisté.

    Depuis le début de cette année 2024, c’est la deuxième fois que le service de crime économique puisse incinérer à Ebi en chefferie des Zaki les produits commerciaux et pharmaceutiques impropres à la consommation.

    Par ailleurs, un aperçu spécifique a été fait sur les officines pharmaceutiques qui semblent évoluer de façon non conforme à la loi dans la région. Une interpellation donc de la police de crime économique.

    « À travers le territoire d’Aru, nous avions mené une opération au mois de mars dernier. Notre service a enregistré plusieurs officines pharmaceutiques où se pratique le traitement des patients avec des injections. Cette pratique doit cesser. Chaque médecin chef de zone doit veiller sur son secteur de la santé, car la vie de la population est en danger, d’où l’urgence de limiter le dégât s’impose », a mentionné M. Lungumba.

    Etsoni Ondoa Isaac

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