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    Le député provincial Tali Omba Moïse demande aux autorités de la province de l’Ituri de supprimer la barrière des FARDC et le poste de la Police citées dans le dossier de rançonnement et des arrestations arbitraires de la population dans la localité de Adja, entité de la chefferie des Zaki, en territoire d’Aru.

    Dans un entretien accordé à buniaactualite.cd ce mercredi 01 mars, cet élu d’Aru estime que ces deux positions créent une désolation au sein de la population locale, où chaque passant est contraint de payer un montant donné avant de traverser.

    Il faut ajouter à cela des arrestations arbitraires, ce qui a d’ailleurs provoqué, selon lui, un soulèvement des élèves de ce coins de la province le lundi dernier. Des actes qui sont contre les lois fondamentales du pays.

    « Le respect des droits de l’homme et de liberté fondamentale consacré dans la constitution s’imposent au pouvoir public et à tout le monde et même si l’état de siège ou d’urgence aurait été proclamé. En tant qu’élu du peuple, je préfère tout simplement transmettre légalement la demande de la population qui sollicite le retrait du bureau de la PNC et la barrière militaire qui enfoncent la population dans la misère », a-t-il déclaré.

    Rappelons que les élèves de l’institut Essea d’Ozu situé à Adja ont saccagé le lundi 27 Février dernier le bureau de la PNC et la position militaire de Adja suite à l’arrestation jugée « illégale » de l’un de leur collègue, poursuivi pour un présumé cas de viol sur mineur.

    Marcus Jean Loika

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