L’arrestation et extorsion du Docteur Udaga l’un du corps soignant opérant dans le territoire de Mahagi, la corporation territoriale des médecins tape du poing sur la table.
En effet, ce dernier, selon cette corporation, a été arrêté brièvement le 06 mai dernier suite à son « arrêt tardif » lorsque l’emblème (drapeau national) était en train d’être affalé. Qualifiant de « brutale » cette arrestation, les médecins de Mahagi indiquent que Udaga a été extorqué « sous menace » de ses biens.
Dans un mémorandum adressé à l’administrateur du territoire avec objet « indignation contre le comportement le l’auditeur militaire », cette coopération, renseigne que la victime s’est rendait dans sa structure pour prendre en charge notamment une femme enceinte. Celle-ci a finalement été opérée et sauvée « in extremis » par un autre médecin appelé d’urgence, poursuit ce mémo.
S’interrogeant sur un éventuel « règlement de compte », les médecins de Mahagi estiment que fait de s’arrêter pour obéir ou pas lors d’hissage du drapeau ou le rabaisser «n’est pas un fait infractionnel » mais relève du «civisme», la « morale » et « patriotisme ».
Parmi les recommandations formulées, ils demandent que l’argent extorqué soit remboursé et que l’auteur et ses commanditaires répondent de leurs actes. Aussi, au chef du parquet militaire détaché de Mahagi « de cesser immédiatement avec ses agissements, sinon, il en assumera l’entière responsabilité ». Justin Wathum, président de cette corporation se réserve le droit d’envisager des actions syndicales « très sévères » et « radicales » si de telles situations violant selon lui, le statut spécifique du médecin se répète.
Abordé par buniaactualite.cd pour sa version de faits, l’auditeur militaire se réserve de tout commentaire et se dit « ne pas être informé » du dossier.
Rédaction