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    Les organisateurs de deux journées ville morte, dont la société civile Forces vives du Nord-Kivu et les mouvements citoyens, se sont dits “ satisfaits ” de cette première journée ce lundi 26 septembre, qu’ils ont décrété pour exiger notamment la reprise de Bunagana et le départ de la MONUSCO du territoire congolais.

    Selon Marrion Ngavho, président de la société civile de la ville de Goma, l’attitude affichée par la population démontre son adhésion à toutes leurs revendications.

    “ Merci donc à toute la population d’avoir dit “oui” à la reprise de Bunagana, la traque de M23, des ADF de Beni et de tous les autres groupes armés à l’Est de la RDC. D’avoir dit “non” à l’état de siège et “oui” au retour des institutions civiles. D’avoir dit “oui” au retrait de la MONUSCO ”, laisse entendre le président de cette structure citoyenne.

    Pour corroborer ses propos, Marrion Ngavho brandit les activités qui sont restées paralysées, malgré le refus des autorités, sur toute l’étendue de la ville de Goma.

    “ Des écoles, des boutiques, des transports en commun, des marchés n’ont pas été fonctionnels. Des rues presque vides et des fonctionnaires sont restés à maison ce matin suite à l’appel des mouvements citoyens et de la société civile ”, a-t-il indiqué.

    Il laisse entendre que toutes ces actions visent à ramener le gouvernement devant ses responsabilités. Ces deux journées ne s’inscrivent que dans l’angle des activités visant le retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

    Cette structure citoyenne appelle le gouvernement de Kinshasa à se donner davantage dans des décisions qui conduiront au retour de la paix à l’Est du pays.

    Guerschom Abasi depuis Goma

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