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    C’est une image forte. Dans le Bureau ovale, Thérèse Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères, se tient aux côtés de Donald Trump. Une poignée de main ferme, un sourire contenu, et surtout une déclaration marquante : « Une étape remarquable qui met fin à 30 ans de conflits et de souffrances ».

    Vendredi 27 juin 2025, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé un accord de paix qualifié d’historique. Porté par les États-Unis, ce document met officiellement un terme à des décennies de tensions meurtrières dans la région des Grands Lacs. Reste à voir l’application sur le terrain.

    Dans le contenu de l’accord, plusieurs points clés : les deux pays s’engagent à cesser immédiatement et sans condition tout soutien étatique aux groupes armés. La priorité est désormais au désengagement, au désarmement et à la réintégration des combattants, dans le cadre du P-DDRCS et d’un mécanisme conjoint de sécurité.

    Thérèse Wagner, dans une allocution sincère et posée, a salué l’implication de Washington et le rôle central joué par Donald Trump. Mais elle a aussi insisté : l’accord n’est qu’un début. « Nous avons besoin que les USA restent engagés, qu’ils s’assurent que cet accord tienne».

    Pour la ministre congolaise, ce tournant ouvre la porte à une nouvelle ère de coopération et de prospérité entre les deux voisins. Elle espère transformer les relations bilatérales, longtemps dominées par les tensions, en un véritable partenariat régional tourné vers le développement.

    Un message d’espoir pour des millions de Congolais, fatigués par la guerre, et avides d’un avenir plus stable.

    Verite Johnson

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