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    À Mambasa, le plus grand territoire de la province de l’Ituri, au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), la question de la protection de l’enfant dans le contexte de l’insécurité refait surface ces derniers temps. 

    Des enfants portés disparus

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    À la base, une dizaine d’enfants sont portés disparus voilà près d’un mois en chefferie de Babila Babombi dans le même territoire après une attaque rebelle.

    Cette nouvelle est livrée ce lundi 09 septembre 2024 par John Tsongo, un activiste des droits des enfants dans la zone, qui affirme que ces enfants ne font plus signe de vie depuis les attaques des hommes armés, dont les présumés combattants des forces démocratiques et alliés ADF, vers la localité d’Ilimba et ses environs, située vers la partie ouest de Biakato à plus ou moins 100 kilomètres de Mambasa.

    « L’activisme des groupes armés, dont les présumés ADF Nalus à l’Est, Sud Est, Nord Est et Ouest de Biakato, chefferie des Babila Babombi, impacte négativement sur la protection de l’enfant dans cette entité… Et plusieurs enfants deviennent des orphelins, la présence des enfants déplacés dans plusieurs milieux d’accueil ne cesse d’être signalée », s’est-il alarmé.

    Depuis près d’un mois, depuis les attaques des localités d’Ilimba et des environs, les mouvements d’hommes armés ne cessent d’être signalés et les services de sécurité demeurent en alerte maximale.

    La sécurité sociale et routière

    Outre le contexte de l’insécurité, la sécurité routière est un autre problème majeur pour des enfants, surtout avec la nouvelle rentrée scolaire 2024-2025.

    Cinq (5) enfants ont été victimes des cas d’accidents de circulation routière au niveau de Biakato, chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi en territoire de Mambasa en province de l’Ituri, renseigne John Tsongo, le même activiste de droit de l’enfant.

    Il estime que la non maîtrise du code de la route par les usagers routiers demeure à la base de cet accident et les victimes ont toutes l’âge qui varie entre 3 à 10 ans.

    « En l’espace de deux jours seulement, allant du samedi 7 au lundi 9 septembre 2024, plus au moins 5 cas d’accident ont été documentés où les victimes touchées seraient des enfants de moins de 10 ans qui seraient sous la prise en charge médicale dans des structures sanitaires de la place. Mais certains conducteurs de motos et de véhicules violent les codes routiers », a-t-il rapporté.

    À l’heure actuelle, ces enfants sont internés dans des structures sanitaires locales pour des premiers soins appropriés.

    La protection de l’enfant dans le contexte de l’insécurité ou encore de la sécurité routière nécessite une implication collective de tous les acteurs indispensables au bien-être de l’enfant.

    Mambasa est confronté à l’activisme du mouvement terroriste ADF, mais aussi de certains groupes d’hommes et de bandits armés, dont des Maï-Maï. Les services de sécurité mènent des actions quasi régulières pour étouffer cette présence négative en vue d’offrir à la population une quiétude totale.

    Yves Romaric Baraka

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