Comme prédit par l’agence nationale de Météorologie et de Télédétection par satellite, la province de l’Ituri traverse effectivement une période pluvieuse, pas la moindre.
Depuis lundi 4 novembre 2024, de fortes pluies sont signalées atravers la province, pire, elles ne passent pas sans laisser des traces. Des conséquences dévastatrices sont documentées.
Selon diverses alertes que relayent la coordination de la protection civile en Ituri, il se constate des destructions des maisons d’habitation dans certaines entités, des inondations des cours d’eau, des foudroiements. Ces corollaires qui laissent en désarrois les populations, très souvent sans défense et assistance.
L’après-midi du mardi 5 novembre dernier, une personne a perdu la vie dans le territoire d’Aru sous des pluies accompagnées de foudre au quartier Dema 1 dans le centre d’Ariwawa en Chefferie des Zaki. Une situation qui a causé l’émoi au sein de la population locale.
Cela n’a pas suffit. Le même mardi à Mahagi, une église s’est écroulée dans le quartier Ridha 2 après la pluie et des vents violents. Dans le quartier Jumba de la même entité, plusieurs maisons d’habitation, certaines structures sociales de base (école, structure sanitaire), des maisons de commerce ont été « touchées », d’après une dépêche de la protection civile, des informations corrélées par un journaliste local sur ses réseaux sociaux.
Au delà, la pluie du lundi 4 novembre n’est pas innocente. Elle a blessé 3 personnes à Dr’dza dans le groupement Dz’na en secteur de Walendu Pitsi dans la zone de santé de Rethy, l’on y enregistre également des toitures des maisons emportées.
Ce tableau peu reluisant inquiète la protection civile qui veut voir « des mécanismes de préparation, prévention, réduction des risques de catastrophes » mis en place pour faire face à la situation.
À côté de cette série d’incidents, il faut rappeler la montée des eaux du lac Albert, un phénomène qui met en péril la vie des populations riveraines dans au moins trois différents territoires en Ituri.
On le sait, le changement climatique qui se vit atravers le monde ne sera pas sans impact si des mesures draconiennes ne sont pas prises, l’éducation des populations aux pratiques responsables dans la protection de l’environnement.
En ville de Bunia par exemple, apprend buniaactualite.cd, les cours d’eau deviennent de plus en plus des poubelles, avec des risques relles pour la santé humaine et environnementale.
Afoyogira Uyergiu