Retour au calme à Tchomia et Kasenyi après l’attaque controversée sur 3 positions de l’armée congolaise dans ces parties des territoires de Djugu et Irumu.
Ce jeudi 1er août, au lendemain de ces attaques matinales, des habitants ont vaqué à leurs occupations malgré la peur au ventre. 2 éléments des FARDC sont tombés lors de cette attaque et 4 civils, selon des sources dans la région. À Tchomia, quelques jeunes arrêtés par des éléments FARDC pour des raisons d’enquête ont été relâchés, renseigne ce jeudi à buniaactialite.cd, Franck Bahati, président de la structure juvénile à Bahema Banywagi.
Quelques heures après, le gouverneur militaire de la province de l’Ituri attribuait cette attaque sur 3 positions des FARDC au groupe Zaïre. D’autres messages évoquent un conflit de leadership entre des officiers de l’armée.
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Face à cette controverse, la société civile Coordination provinciale de l’Ituri et l’association culturelle ENTE, regroupant le Hema, recommandent l’ouverture d’une enquête indépendante pour fixer l’opinion.
Une mission que Michel Angaika Baba, président intérimaire de ENTE, confie à la MONUSCO, partenaire du gouvernement congolais. Parmi les victimes, il dénombre à 3, ses membres.
L’armée, elle, réaffirme son engagement et sa détermination à protéger les civils, notamment ceux de Kasenyi (Irumu) et Tchomia (Djugu). Sur les antennes de la Radio Candip ce jeudi, Jules Ngongo invitait la population à se méfier des vendeurs de rêves et à se désolidariser des ennemis de la paix.
Verite Johnson