Les acquis de paix obtenus ces dernières années dans le sud du territoire d’Irumu en province de l’Ituri doivent être pérennisés, et cela nécessite l’implication de toutes les parties prenantes, souhaite l’Ong ACIAR.
C’était à l’issue d’une conférence inclusive organisée à Bunia le jeudi 29 septembre 2022 avec différentes couches sociales dont les autorités provinciales, les représentants de toutes les 12 entités du territoire d’Irumu.
C’est sous le thème : comment pérenniser les plans d’actions issus du dialogue et mettre en œuvre les pistes de solution proposées par les communautés pour la consolidation de la paix en territoire d’Irumu, que cette conférence a eu lieu.
“ Pour pérenniser les acquis ressortis du dialogue, c’est question que tous nous puissions nous engager. C’est l’engagement de tout le monde. Si nous pouvons faire en sorte que les acquis qui ont déjà été enregistrés ne puissent pas tomber au néant pour que les problèmes redeviennent comme ils étaient au départ ”, a indiqué Madame Catherine Machozi, coordinatrice de cette organisation.
Il s’agit principalement de dialogue démocratique au sud Irumu dans le cadre du projet d’accompagnement des communautés du sud Irumu après la signature de l’accord de paix du 28 février 2020 entre le gouvernement congolais et la milice FRPI.
Par ailleurs, elle a reconnu que plusieurs maux ont émaillé la mise en œuvre correcte dudit projet.
“ C’est un projet qui a connu beaucoup de méandres dans sa mise en œuvre. Il a été conçu au départ pour accompagner les ex combattants de la FRPI. Il a été réorienté vers les communautés du sud Irumu enfin que les problèmes créés par la présence des miliciens soient traités à travers le dialogue ” a-t-elle expliqué.
A signaler que c’est cette organisation non gouvernementale dénommée Appui à la Communication Interculturelle et à l’Auto Promotion Rurale, qui avait facilité la signature de l’accord de paix entre le gouvernement congolais et la milice FRPI. Un accord qui n’a jamais été respecté en totalité par les deux parties, chacune d’entre elles est restée sur certaines exigences “ non acceptées” par l’auteur.
La rédaction