La situation humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo a atteint un point critique avec la mort de sept personnes déplacées par la faim dans le camp de Bweramana, situé dans la région du Nord-Kivu. Jean-Pierre Byerembo, président du camp, a confirmé cette tragédie, soulignant l’urgence d’une intervention humanitaire.
Le camp de Bweramana est le refuge de milliers de déplacés internes qui ont fui les violences armées incessantes de la région. Cependant, les conditions de vie dans le camp sont extrêmement précaires. Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes, l’eau potable est rare et les rations alimentaires sont loin de répondre aux besoins des résidents.
« Nous avons désespérément besoin d’aide, » a déclaré Jean-Pierre Byerembo à la presse. « Les familles ici n’ont rien à manger. Les enfants souffrent le plus. » Ces déplacés sont décédés entre fin juin et 13 juillet 2024.
La mort de ces sept personnes, due à la faim, met en lumière l’ampleur de la crise. Les décès auraient pu être évités avec une aide alimentaire et médicale adéquate. Les résidents du camp, déjà traumatisés par les conflits, se trouvent maintenant confrontés à une nouvelle menace : la famine.
Cette tragédie souligne la nécessité d’une réponse urgente et coordonnée du gouvernement congolais et des organisations non gouvernementales (ONG) pour fournir une aide humanitaire substantielle. Sans une intervention rapide, la crise humanitaire dans le camp de Bweramana risque de s’aggraver, entraînant davantage de pertes humaines.
Jacob Botombe