Photo ©Luc Malembe
Selon une source proche du dossier qui nous a livré l’information, ces juges avaient opté pour « la main levée » accordant la liberté pure et simple au ministre incriminé, alors que leur seule mission se limitait à régulariser sa détention en attendant qu’il soit présenté devant son juge naturel, la cour de cassation.
Le ministère public avait alors interjeté appel contre cette main levée devant le tribunal de grande instance de l’Ituri qui l’avait rejeté et ordonné le maintien en détention préventive du ministre.
Ceci avait été perçu dans l’opinion publique à Bunia comme une tentative de corruption de la part de ces juges, chose qui a encore terni davantage l’image d’une justice longtemps critiquée pour son manque d’indépendance.
Interrogé par buniaactualite.com sur les faits qu’il reproche à ces juges, le Président du tripaix Irumu n’a pas souhaité s’exprimer, estimant que cela relève de la cuisine interne de son institution.
Ndia Amsini avait été retrouvé enfermé dans une chambre d’hôtel en compagnie d’une fille mineure âgée de 17 ans le 02 janvier dernier. Il a été inculpé pour tentative de viol par le parquet de grande instance de l’ituri avant d’être transféré à la prison centrale en attendant son transfèrement à Kinshasa. Plusieurs organisations féminines et autres ONG de défense des droits de l’homme ont appelé à plus de sérieux et d’Independence de la justice dans l’examen de ce dossier.
La Rédaction