A la clôture vendredi 20 janvier 2023 de la série de 3 journées ville morte en Ituri sur l’appel de la coordination provinciale de la société civile forces vives, l’acteur politique Patrick Manzanga a exprimé ses satisfactions.
La population ayant répondu favorablement à ce mot d’ordre, ce cadre du parti politique Mouvement pour la Libération du Congo” MLC” en sigle, pense que ces 3 jours sans activités ont « réussi », se basant spécifiquement de la ville de Bunia.
Pour lui, le message de la mairie de Bunia menaçant ainsi de sceller la porte qui n’ouvrirait pas, n’était qu’une intimidation à la population.
“ Nous avons assisté à 3 journées ville morte tel que décrétées par la société civile forces vives … de l’autre côté, il y a eu de l’intimidation du maire de la ville qui a menacé les opérateurs économiques de sceller les portes au cas où ils n’ouvraient pas les portes. Après l’observation, cette journée a été une réussite ”, pense-t-il.
Présentant ses condoléances aux familles touchées, M. Manzanga a aussi condamné cet acte que posent les groupes armés avant d’appeler l’Etat congolais aux suivis des faits.
“ Je présente mes sincères condoléances à toutes ces familles qui sont touchées jour et nuit par les atrocités. Et je condamne ces barbaries et ces tueries. Ce qui se passe sous cet état de siège reste à désirer. Etant cadre du MLC partie allié au pouvoir, nous n’avons pas que le devoir d’acclamer tout ce qui se passe, mais avons aussi l’obligation de dire au président de la république la réalité qui se passe sur terrain pour palier les problèmes. ”
Il faut dire, l’ingénieur Dieudonné Lossa le coordonnateur de la société civile forces vives de l’Ituri, avait invité la population iturienne et leur a demandé de s’unir car la situation est « grave ». C’était au dernier jour de ces journées ville morte où il a indiqué que d’autres disponibilités seront bientôt prises pour interpeller l’Etat congolais qui doit agir le plus vite possible pour que l’Ituri retrouve une paix durable.
Signalons que, malgré l’état de siège, il y a encore des groupes armés qui se créent dans la province de l’ituri. Ceux ayant signé des actes d’engagement ne cessent de semer des terreurs dans plusieurs coins de la province.
Bienvenu Kasima