Dans le monde scientifique, publication le 30 avril 2025 de deux ouvrages notamment sur l’éthique et recherche action pour l’intégrité citoyenne en RDC ainsi que sur la gouvernance en province de l’Ituri face au vide sécuritaire.
Ces ouvrages du professeur Pascal Ndudanga Kavarios ont été publiés dans l’édition « L’Harmattan ». Pour ce qui est du premier livre, il était question de rappeler à l’ordre par rapport au déficit constaté dans la vie humaine.
« Par rapport au premier ouvrage, c’est un rappel à l’ordre par rapport au déficit constaté sur plusieurs plans, notamment sur le plan éthique tant dans le monde universitaire, public que professionnel », a laissé entendre le recteur de l’université du Cepromad à buniaactualite.cd juste au sortir de la publication de ces ouvrages à l’hôtel Kirikou, qui a servi de cadre.
Dans le second, d’après l’auteur, c’était pour lui l’occasion de démontrer la confusion dans l’insécurité de la province de l’Ituri qui, pour la plupart, est causée par des conflits intercommunautaires.
« Pour le second ouvrage, il fallait que nous puissions démontrer noir sur blanc qu’il y a confusion qui laisse demeurer l’insécurité dans la province de l’Ituri. Pour les uns, les causes sont des guerres interethniques, mais nous, dans l’enquête, nous avons trouvé que la cause principale qui engendre d’autres effets, c’est le vide sécuritaire », poursuit M. Ndudanga Kavarios Pascal.
À l’issue de ses enquêtes, argumente-t-il, l’insécurité en Ituri est l’émanation du vide sécuritaire entre gouvernants et gouvernés, car l’on ne sait pas, à ce jour, qui sécurise qui, vu que les militaires commencent même à vivre dans les quartiers au lieu d’être casernés. Lui estime que ce vide sécuritaire est situé au niveau où la population se familiarise facilement avec des hommes sensés les protéger, d’où le fait que, des esprits de dédain à leur égard s’affichent lors d’un éventuel problème.
Kavarios renchérit que certains autres déficits sécuritaires causés lors de la guerre de l’AFDL sont, jusqu’à présent, non comblés, laissant ainsi la population iturienne en souffrir pour des faits aussi non élucidés. D’où, pour lui, la gouvernance en province de l’Ituri doit être considérée plus que celle des autres provinces de la RDC, car en elle seule, 21 communautés peuvent être un obstacle à une résolution pacifique des conflits armés.
Nickson Manzekele