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    Ce Vendredi 28 Juin, l’Université Shalom de Bunia en collaboration avec l’Université de Liège en Belgique, ont été au centre d’un atelier de réflexion sur les interventions possibles de cette institution belge sur la prise en charge medico-psycho-sociale des victimes des guerres en Ituri, avec un accent sur les femmes et les enfants.

    Pour le Docteur Roland Marini, professeur à l’Université de Liège et l’un des facilitateurs de cet atelier, c’est « consternant » de voir des enfants de moins de 5 ans jouer le rôle de père de famille par le biais de la mendicité tel qu’on le vois en Ituri.

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    « Tous ces enfants, qui aujourd’hui grandissent dans cet environnement de toxicomanie sont exposés à des très graves formes des maladies psychiques et autres. Et c’est triste que les efforts qui convergent vers eux restent insuffisants jusque-là », a-t-il dit.

    A lui d’ajouter que ce cadre d’échange constitue un pas vers les solutions aux problèmes psycho-cliniques des victimes des atrocités en Ituri dans l’ensemble, vue les stratégies d’interventions identifiées au cours de cet atelier.

    Pour madame Furaha Magbo, l’une des participantes à cet atelier, l’Ituri a non seulement des problèmes de manque des structures multiséctorielles pour la prise en charge de différents cas mais aussi d’un effectif très réduit des psycho-cliniciens. Une situation qui ne permet pas aux victimes de guérir de plaies intérieures bien que guéries de l’extérieur dans les centres de santé. Elle a, par la suite, poursuivi avec une série de plaidoyers pour l’application et la pérennisation des stratégies établies au cours de cette conférence.

    Prenant la parole vers la clôture de cette activité, madame Jeanne Alasha conseillère du gouverneur en charge des actions humanitaires, a réitéré les efforts de l’autorité provinciale pour la pacification de la province, une des meilleures solutions durables pour répondre aux vulnérabilités des populations déplacés.

    Une activité jugée tombée à point nommé par les participants, qui du moins, tous n’ont pas hésité de manifester leur espoir en faveur des millions de victimes des massacres qui demeurent des patients potentiels et permanents, souffrant des traumatismes dans la province de l’ituri.

    Joël Wells

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