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    Toutes les activités ont tourné au ralenti ce lundi 26 septembre suite à l’appel des mouvements citoyens et de la société civile Forces vives de la province du Nord-Kivu, invitant la population à observer deux journées ville morte.

    La matinée a été marquée par des coups de sommation tirés par les éléments de la police nationale congolaise dans certains quartiers de la ville pour ramener de l’ordre, a constaté un reporter de buniaactualite.cd

    Vers l’entrée président, par exemple, où le go a été donné depuis la soirée de ce dimanche avec les quelques pierres déposées par des jeunes, le calme y a régné cette journée. Ce lundi, c’était le tour de quartier Ndosho de mettre des pierres le long de la route mais vite dégagées après l’intervention de la police nationale congolaise.

    Au nord de la ville de Goma, dans le quartier Majengo, l’un des quartiers chauds, la même situation a été observée durant les premières heures de la matinée. Les heures après le déploiement des agents de l’ordre ont été calmes.

    Pendant ce temps, les portes des magasins, boutiques, marchés sont restées fermées et autres activités rémunératrices des revenus paralysées. Certaines activités ont timidement tenter de reprendre avec une certaine inquiétude visible sur les propriétaires.

    Les transports en commun ont été quasi invisibles durant la majeure partie de la journée. Les quelques bus qui ont été visibles ont élevé leur prix pour le déplacement des usagers. Seules les motos ont été la panacée efficace pour faciliter la circulation des habitants.

    Rappelons ici que c’est depuis le mardi 20 septembre dernier que la société civile Forces vives du Nord-Kivu et les mouvements citoyens avaient annoncé le retour des manifestations pour exiger notamment la libération de Bunagana et le départ de la MONUSCO.

    Guerschom Abasi depuis Goma

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