Calvin Bossio Nginda, ancien président des Étudiants ressortissants de l’Ituri vivant à Kinshasa, pense que le moment est idéal pour la jeunesse en vue d’inverser la tendance. Une prise de position faite à la suite du début de la campagne de sensibilisation d’éveil patriotique en Ituri, province du Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans un message parvenu à buniaactualite.cd ce lundi 04 novembre 2024, ce jeune patriote congolais dit saluer l’initiative de sensibilisation d’éveil patriotique dans la province de l’Ituri. « Il est temps que la jeunesse iturienne se réveille », rappelle-t-il.
Ci-dessous, l’intégralité de son message :
« Aimez-vous votre prochain ?
Où le haïssez-vous, le plus haut point ?
La question peut sembler absurde, mais la réalité plus actuelle que jamais.
Le patriotisme, c’est aimer son prochain comme soi-même et aimer son pays, aimer la province de l’Ituri qui est enviée par plusieurs personnes.Le patriotisme nous permet de garder notre identité propre tout en nous inscrivant dans le monde mondialisé moderne.
Le patriotisme n’est pas une simple question d’affection envers notre patrie, c’est aussi une question d’état d’esprit et de l’estime de soi : chacun sait quelle est sa place, son devoir dans la société.
Le patriotisme est avant tout quelqu’un qui aime sa patrie, qui souhaite la défendre, pas contre d’autres tribus ou cultures que certains désignent comme nocives, mais bien plutôt contre ceux qui prouvent la haine.
Beaucoup aujourd’hui se revendiquent patriotes et défenseurs de la nation, mais en réalité, ils ne font rien.Le patriote, c’est enfin quelqu’un que l’on peut trouver à l’identique partout : peu importe sa tribu ou la couleur de sa peau, il aura toujours l’amour inconditionnel envers sa patrie, sa province (Ituri).
Cultivons l’amour, la paix et le pardon dans notre chère province. »
C’est ce lundi 4 novembre que Madame la ministre de la Jeunesse congolaise ainsi que le vice-ministre à la Défense nationale ont officiellement lancé cette campagne à Bunia. Noëlla Ayenganagato et Samy Adubang’o sont face aux jeunes dans une province où les jeunes sont à la fois victimes et acteurs de l’insécurité.
Verite Johnson