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    Lors de la dix-septième réunion ordinaire du conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a invité, vendredi 11 octobre 2024 à Kinshasa, Judith Suminwa à engager à nouveau le gouvernement de la République dans l’évaluation et la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement faisant la route à la fin de l’état de siège.

    Soucié de la nécessité de parachever l’exécution des recommandations de la Table-ronde sur l’état de siège proclamé en Ituri et au Nord-Kivu, et rappelant le chemin parcouru depuis l’instauration de ce régime spécial dans les deux provinces de l’Ituri, le chef de l’État a aussi rappelé son message à la nation du 12 octobre 2023 où il avait opté pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel ce régime exceptionnel devrait connaitre sa fin.

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    Ce dispositif transitoire, a-t-il insisté, devait consister au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui étaient déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la RDC (FARDC). Ceci entraînait la levée des restrictions constitutionnelles des citoyens, notamment la liberté de manifestations pacifiques.

    La première ministre a été sollicitée à créer un environnement favorable au développement économique et à l’entrepreneuriat, en mettant en exergue les mesures d’assouplissement fiscal déjà prises consécutivement à l’option levée lors de la septième réunion du Conseil des ministres du 26 juillet 2024 de soutenir les entreprises opérant dans les provinces sous état de siège.

    état de siège :  avenir sur un fil ?

    De Suminwa et de son gouvernement, Félix Tshisekedi attend des réponses. Et cela dans un délai précis !

    « Un rapport d’exécution de la présente instruction est à produire dans les trente (30) jours, afin que soient prises des décisions idoines concernant cette partie de la République qui nous est chère », mentionne le compte-rendu du conseil des ministres.

    Duel Kamerhe-Luboya, en attendant !

    Sur le terrain, l’actualité est dominée par la récente sortie du président de l’Assemblée nationale qui veut la fermeture de RTFI (Radio Télévision FARDC en Ituri) qu’il qualifie d’une « radio de propagande ». Vital Kamerhe a demandé aussi à l’autorité provinciale de « punir le lieutenant qui a effectivement insulté les députés ». Sinon, « l’auditorat militaire va s’en saisir ou bien l’Assemblée nationale ».

    Prêt à répondre devant le Parlement, Luboya N’kashama estime que Kamerhe devait d’abord se rendre sur le terrain avant de se prononcer.Qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole ? Bon, il ne s’agit pas d’Emmanuel Renault ou Mao.

    Le gouverneur militaire de l’Ituri au sujet de la RTFI est clair : « Il ne s’agit pas d’une radio de propagande, mais plutôt de l’armée », répondait-il sur les antennes de Top Congo. Avant une éventuelle punition « à son lieutenant », il attend « des preuves ».

    Rédaction

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