Le Comité de conjoncture économique (CCE) a salué la stabilité des indicateurs macroéconomiques enregistrée depuis le mois de janvier 2023 et croit que le pays a une assise sérieuse pour bâtir finalement une économie qu’elle veut productive.
La réunion du CCE dirigée mercredi 10 mai par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est penchée sur les mesures à prendre pour que la RDC retrouve sa souveraineté sur le plan alimentaire et sa vocation d’exportateur.
« Nous avons effectivement débattu sur les questions qui touchent au cadre macroéconomique, notamment les indicateurs en ce qui concerne l’inflation. Cela nous renvoie au problème des prix, du taux de change, et la 4ᵉ revue avec les institutions de Bretton Woods. En ce qui concerne tous ces indicateurs, ils sont stables depuis le mois de janvier. Ce qui nous permet de croire que nous avons une assise sérieuse pour bâtir finalement l’économie que nous voulons productive », a indiqué le ministre de l’Économie, Vital Kamerhe.
Par ailleurs, le CCE a confirmé les mesures adoptées au niveau de l’ECOFIN concernant la question de la rareté de la farine de maïs. Selon le patron de l’Économie congolaise, ces mesures seront annoncées vendredi prochain au Conseil des ministres.
« Nous avons également planché sur les mesures à prendre par rapport à la rareté de la farine de maïs au grand Katanga et au grand Kasaï. Les mesures ont été adoptées au niveau de l’ECOFIN. Elles ont été confirmées au niveau du Comité de conjoncture présidé par son excellence monsieur le Premier ministre. Elles seront annoncées, et c’est la procédure, à l’issue du Conseil des ministres de vendredi. Ces mesures concernent principalement l’identification, qui a déjà été faite par le ministre de l’Agriculture et nous même la délégation, de passage au Katanga, des producteurs locaux grands et petits pour commencer par le ramassage et les encourager avec des allègements de divers ordres, c’est-à-dire les mesures incitatives de la part de l’État. Aussi, pour faire face à la crise qui, elle, est là, c’est la conjoncture, nous devons, en attendant, importer par le truchement des opérateurs économiques », a-t-il ajouté.
À en croire Kamerhe, des fournisseurs ont été identifiés en Afrique du Sud et en Zambie. Cependant, précise-t-il, le gouvernement congolais n’entend pas demeurer dans les importations indéfinies.
« Nous avons la vocation de faire une grande saison A comme l’a si bien présenté le ministre de l’Agriculture au cours de la réunion d’aujourd’hui. Nous allons prendre toutes les précautions. Puisque, la préparation des sols au Katanga commence au mois de juin. Dans le grand Kasaï, au mois de juillet. Nous allons faire en sorte que les hectares identifiés soient des milliers, qu’on ait à donner effectivement des assignations de telle sorte que petit à petit, nous devenions souverains sur le plan alimentaire, notre vocation d’exportateur vers d’autre pays », a expliqué Vital Kamerhe.
Avec mediacongo.net